jeudi 29 septembre 2011

Etape 5 – Le levage de la structure du rez-de-chaussée – Phase 1 : les murs extérieurs et cloisons

Un matin, une remorque arriva chargée d’éléments en bois…

En fin d’après-midi, le rez-de-chaussée de notre maison avait pris formes ! (1ère photo : la façade avant. 2ème photo : la façade arrière vue de l'intérieur de la maison)




Entre ces deux moments : une journée de levage pour les charpentiers - constructeurs bois. Après avoir chargé sur la remorque les éléments de la structure taillés en atelier (voir messages précédents), direction : le chantier !

Travail bien préparé étant à moitié terminé, chaque élément de la structure bois a été minutieusement numéroté et l’ordre dans lequel chacun d’eux sera monté sur chantier est décidé à l’avance. De la sorte, le jour du levage, les éléments sont chargés, déchargés et mis en place en se simplifiant la vie autant que possible. Concrètement : les charpentiers – constructeurs bois ont fait le choix de commencer par installer les murs extérieurs du fond (côté jardin) en continuant par les murs « de côté » suivis des cloisons intérieures pour terminer le tout par les murs extérieurs côté rue.

Quelques réglages pour assurer la mise à niveau et d’aplomb de tous les éléments et, hop !, en quelques heures, le rez-de-chaussée a pris forme ! Ca parait immense ! Trop haut ! Trop grand ! Rien de plus normal : les cloisons ne sont encore qu’à l’état de squelette, le sol fini sera une vingtaine de cm plus haut et le plafond descendra un peu en dessous du dessus (vous suivez ? J) de la structure des cloisons.

Le « levage », vous l’aurez compris, est le mot utilisé par les charpentiers – constructeurs bois pour désigner le montage des éléments de la structure bois. C’est un grand jour pour eux : une grue est bien souvent présente sur le chantier (ce ne fut pas le cas pour le rez-de-chaussée ici car les éléments ont été conçus à taille humaine), induisant un rythme de travail soutenu mais aussi (et surtout !), c’est le moment où ils vont découvrir si des erreurs ont été commises lors de la conception ou de la taille… Ouf ! Tout s’est bien passé ! J

Etape suivante : installer le solivage entre le rez-de-chaussée et le premier étage…

jeudi 22 septembre 2011

Etape 4 - La lisse d'implantation

Comme son nom l'indique, la lisse d'implantation permet... l'implantation des murs extérieurs et cloisons intérieures sur la dalle.

Concrètement, il s'agit, dans un premier temps, de fixer sur la périphérie de la dalle (sur l'isolation posée quelques jours avant, au plus tard la veille) la première "planche" de bois sur laquelle seront fixés les modules formant la structure bois des murs extérieurs. La largeur de cette lisse d'implantation doit donc tenir compte de la largeur de ces modules. Dans notre cas, comme nous avons prévu une isolation en ballots de paille de tous les murs extérieurs, la lisse d'implantation est relativement large (une trentaine de cm).


Par ailleurs, lors de la pose de la lisse d'implantation il importe d'être vigilants à l'équerrage, au niveau et aux longueurs. En effet, la lisse d'implantation doit être de niveau, sans quoi les murs ne le seront pas et un calage sera nécessaire. Le calage est à éviter autant que possible. Dans notre cas, le travail rigoureux du maçon lors de la pose de l'isolation périphérique (voir message précédent) ne nécessite aucun calage et représente donc la situation idéale lors d'une construction bois.

Les éléments de la lisse d'implantation doivent également être "d'équerre", c'est-à-dire former un parfait angle droit aux quatre coins (s'il s'agit d'une dalle de forme rectangulaire) de la dalle. Les longueurs de la lisse d'implantation doivent être parfaitement identiques à celles prévues dans les plans puisque c'est à partir de ces derniers que sont taillés et assemblés les éléments de structure bois. S'il y a une différence dans une longueur, les modules de structure bois ne s'assembleront tout simplement pas correctement !

Dans un deuxième temps, il s'agit de poser la lisse d'implantation des cloisons intérieures. Cette lisse-là est fixée directement sur la dalle et n'est pas réglée de niveau. En effet, elle servira de point de départ à un calage sur lequel sera fixé une seconde lisse d'implantation qui sera, elle, celle sur laquelle seront fixées les cloisons intérieures.


Lors de la pose de la lisse d'implantation, un petit astuce : prévoir les éléments d'étanchéité à l'air qui ne pourront plus être posés par la suite, faute d'accessibilité ! (voir photo ci-dessous)


Vous l'aurez compris : rigueur, patience et précision sont de mises aussi pendant cette étape-ci !

Et pendant ce temps-là, les charpentiers - constructeurs bois poursuivent la taille des éléments de structure bois en attaquant ceux de l'étage. Nous avons décidé de tout tailler en atelier avant de procéder au "levage" sur chantier. "Levage", encore un nouveau mot ! A suivre...

samedi 10 septembre 2011

Un petit détour par l'atelier des charpentiers...

La dalle de béton sèche à son aise... Chance ! Le temps est avec nous : ni trop chaud et sec (= pas de risque d'un séchage trop rapide qui entrainerait, par exemple, des fissures) ni trop humide (= pas de risque de "noyer" le béton).

Pendant ce temps-là, les charpentiers - constructeurs bois (http://www.lamaitriseducharpentier.be/) s'activent en atelier pour "tailler" la structure du rez-de-chaussée, c'est-à-dire préparer et assembler en modules les éléments de la structure bois du rez-de-chaussée.

Concrètement, dans un premier temps, Geoffroy a sorti ses crayons, taille-crayon, gomme, règles et autres marqueurs pour dessiner une vue globale des cloisons du rez-de-chaussée sur base des plans de l'ingénieur et de l'architecte et, ensuite, pour dessiner le détail de chaque "module" ou cloison.


Dans un deuxième temps, place à la musique !!! Musique des scies, visseuses et autres perceuses manipulées par Geoffroy et son équipe... La 3D, c'est autre chose que les plans : ces cloisons ont l'air tout simplement énormes !! Et si nous nous étions trompés dans les "cotes" (mesures) ?? Apparemment non... L'aspect imposant des cloisons tient au fait, semble-t-il, qu'elles perdront encore quelques centimètres dans l'aventure : avec l'installation du plancher et du plafond. Et puis, c'est peut-être aussi qu'alignées ainsi dans un coin de l'atelier, les cloisons de notre maison n'en paraissent que plus imposantes...



Et sur chantier, il n'y a plus de vie alors ? Si, un peu : le maçon intervient une fois encore pour poser sur la dalle une "bande" isolante en verre cellulaire permettant d'éviter les ruptures thermiques et se plaçant sous la "lisse d'implantation" de la structure bois. Encore un "mauvais point" en écologie...



"Lisse d'implantation", kess' ça cor ? (qu'est-ce cela encore ?)... C'est l'étape suivante !!! Patience : suite au prochain épisode !

jeudi 1 septembre 2011

Etape 3 - Les fondations - Phase 4 : la dalle en béton

Nous y sommes ! Les camions de béton entrent en action !

Tout d'abord, le béton est déversé dans les fondations périphériques et dans l'espace sous la (future) colonne du séjour.



Ensuite, il est coulé sur le "plateau". Le coffrage va-t-il tenir ??... Ouf ! Oui ! Imaginez plus de 40 m³ de béton se déversant dans le jardin : catastrophe totale !


 
Seule surprise : un tuyau d'égouttage n'a pas été, visiblement, assez bien fixé : il remonte à la surface du béton... La rapidité de réaction peut tout changer : sera-t-il remis en place avant que le béton ne prenne ? Apparemment oui... Mais encore faudra-t-il faire la vérification en y versant de l'eau une fois que le coffrage sera retiré... Espérons...

Une fois l’entièreté du béton coulé, pour une dalle bien plane, le maçon lisse le béton avant qu’il ne prenne.



Et voici, quelques jours après, le résultat :



Encore quelques jours de patience (4 jours au minimum entre la coulée et le décoffrage) et nous pourrons décoffrer (retirer le coffrage). Nous ne pourrons pas encore pour autant installer quoi que ce soit sur la dalle : le temps de séchage complet est de 21 jours, ce qui nous laissera le temps de commencer la structure bois en atelier… Suite au prochain épisode ! J

Etape 3 - Les fondations - Phase 3 : le "ferraillage"

Une fois l'égoutage terminé, une coupure de capillarité (sorte de "film plastique") est placée sur l'ensemble pour éviter les remontées d'humidité par le sol.

Ensuite, nous pouvons commencer le "ferraillage".

Le béton prévu contiendra des paillettes métalliques. Pour autant, cela ne nous dispense pas de placer des barres à béton tous les 20 cm. Toute la difficulté réside dans le fait qu'elles doivent se placer à une hauteur bien précise : comment faire tenir "en lévitation" des barres métalliques ?? Il existe des écarteurs mais, finalement, nous optons pour des blocs en béton dans lesquels nous effectuons les entailles nécessaires au passage des barres.


Tout est désormais prêt pour l'arrivée du béton !