samedi 3 mars 2012

Etape 15 - Les menuiseries extérieures

Pour pouvoir terminer l’installation de la paille dans la structure des murs extérieurs sans craindre qu’elle ne soit endommagée par les intempéries, il importe que les menuiseries extérieures soient posées.

Voilà qui est désormais chose faite !
  
 
Nous avons voulu ces menuiseries en bois et l’essence retenue fut l’afzelia, soit un bois exotique plutôt jaune. Pourquoi un bois exotique ? Parce qu’il présente une meilleure stabilité et sa pérennité est plus assurée que celle d’une essence comme le chêne, par exemple, notamment en raison de la « nervosité » de ce dernier. La nervosité ? Eh oui, le bois continue de « travailler », c’est-à-dire de subir quelques déformations tout à fait normales et liées à son séchage, au taux d’humidité dans l’air, à la chaleur, etc. Un bois « nerveux » est un  bois qui a plus de risque de subir des déformations. Par nature, bon nombre de bois exotiques sont moins nerveux. C’est pourquoi, ce sont souvent ces bois qu’on utilise en extérieur, bien que le chêne le soit également mais, dans ce cas-là, c’est son caractère dynamique et les effets esthétiques qui en découlent qui intéresse l’utilisateur.

D’un point de vue écologique, en soi, le choix de l’afzelia, vous l’aurez compris, n’est pas un bon point. Une fois encore, nous avons cherché le compromis entre une forte empreinte en termes écologiques (comme c’est le cas, par exemple, des menuiseries en PVC, d’ailleurs également peu saines) et une certaine longévité (plus garantie avec un bois exotique qu’avec du chêne, par exemple). Après, le choix de l’essence de bois a été induit par ses caractéristiques esthétiques également. Par ailleurs, il faut reconnaître que le méranti, autre essence exotique souvent utilisée pour les menuiseries extérieures, n’est pas d’une aussi bonne qualité (surtout en comparaison du méranti utilisé il y a quelques dizaines d’années).

Maintenant, à quoi faut-il être vigilent avec des menuiseries extérieures ? D’abord, à ce que leur pose (installation) soit faite de manière très rigoureuse. En effet, les menuiseries extérieures sont souvent des points faibles dans les performances énergétiques d’un bâtiment : on y trouve souvent des ponts thermiques. Or, pour les éviter autant que possible, rien de tel qu’une mise en place de qualité !

Concrètement ? Un joint compressif est collé sur le châssis et sera donc le point de contact entre la structure et le châssis (en noir sur la première photo ci-dessous). Une bande autocollante (bleue sur la même photo) est pré installée également sur le châssis avant qu’il ne soit mis en place pour garantir l’étanchéité à l’air. Enfin, de la mousse polyuréthane est insérée entre la structure et le châssis (deuxième photo ci-dessous).